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| Work in progress |
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Les photographies présentées ici sont une re-création du procédé photographique couleur de la plaque autochrome, tel qu'il a été formulé par les frères Lumière
voilà maintenant plus d'un siècle.
La plaque autochrome était à l'origine une plaque de verre recouverte d'un réseau très fin de fécules colorées (particule de 15 microns en moyenne vert, rouge-orange, violet) sur laquelle était déposée une émulsion sensible au spectre lumineux visible.
Une fois exposée, la plaque offrait par transparence une image trichrome
très fidèle à la réalité.
La production industrielle du procédé et l'enthousiasme de nombreux amateurs
et professionnels du début du XXème siècle nous ont transmis une représentation historique unique de cette époque. Et le rendu pointilliste et très naturel
de cette ancêtre de la diapositive reste d'un attrait indémodable
pour le photographe couleur.
La tentative de re-création du procédé a été initiée à la lecture d'un article scientifique très exhaustif de Bertrand Lavédrine et Jean-Paul Gondolfo sur l'analyse
de ces plaques, leur constitution et leur vieillissement. L'émulsion gélatineuse fournie gracieusement par un fabricant d'émulsion N&B a rendu cette entreprise possible,
tout comme le soutien technique et amical de Ronan Guinée
du Musée Albert Kahn (la plus grande collection de plaques autochromes au monde).
Pour des raisons pratiques, les photographies ont été réalisées sur support polyester souple, ce qui les apparentent au procédé ultérieur Filmcolor. Mais l'esprit artisanal de la plaque autochrome demeure : tri des fécules de pommes de terre, teinture, émulsionnage manuel. Les nombreux défauts techniques des images réalisée ici n'entament en rien la passion que peut susciter ce procédé ancien, si simple en théorie, mais complexe et exigeant à réaliser.
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